Accoucher en pleine Pandémie…

Lorsqu’on est enceinte, on pense tout naturellement à son accouchement. A la rencontre avec ce petit être que l’on porte durant 9 mois…

D’ailleurs certaines maternités nous demande de préparer notre projet de naissance…

J’avoue ne pas m’être réellement étalée dessus. Je n’avais pas envie d’imaginer un projet de A à Z pour être en fin de compte déçue car rien ne se passerai comme je l’avais l’imaginé.

Par contre, une chose est sûre. Je ne m’attendais pas à un confinement du pays à quelques jours de mon terme…

Ma soeur qui vit la Belgique était sur le qui-vive ces dernières semaines, prête à prendre la route dès mon entrée en maternité. Résultat, elle restera chez-elle. Quant à mes autres frères et soeurs, bien qu’ils soient du coin c’est pareil ils ne viendront pas…

Le plan blanc interdit toutes visites. Seul le Papa est autorisé à la maternité !

Je comprend toutes ces mesures de sécurité et j’estime même qu’elles ont été trop longue à se mettre en place en France. Car si cela avait été fait avant nous aurions certainement pû ralentir la propagation du virus…

Mais je dois bien avouer qu’en tant que de nouveau nouvelle future Maman, la pillule est dure à avaler…

Si je n’avais pas de projet de naissance, j’avais au moins le souhait de voir amis et familles traverser la pièce, voir leur jolis sourires en voyant ma future Princesse…

Pour Mistinguette que nous ne voyons qu’un week-end sur deux, le fait d’être bientôt grande soeur n’est pas encore un sujet qu’elle assimile parfaitement.. Mais Loulou, lui compte les jours qui nous sépare de mon terme, le 27 mars. C’est ainsi que chaque matin j’ai droit à un décompte avec un jour de moins au compteur.

Et à Lui, nous avons dû lui expliquer qu’il ne pourrait pas venir à la maternité. Pour un enfant de 7 ans c’est compliqué à accepter.. Il lui aura fallu plusieurs jours pour digérer la nouvelle. Petite soeur il la rencontrera au retour à la maison..

De plus, c’est le coup à pas d’bol mais comme si ce Coronavirus ne suffisait pas, j’ai réussi à me casser la cheville à 15 jours de mon terme ! Youpi !

Résultat, je me retrouve plâtrée et je dois être injectée de Lovenox tous les matins. Cette piqûre permet de fluidifier mon sang afin d’éviter la création de cailloux de sang qui pourrait remonter aux poumons et me causer une embolie pulmonaire.. Mais ces injections sont incompatibles avec une péridurale. Car même si le risque est minime, il est pourtant bien présent. L’anesthésiste peut malencontreusement toucher une veine, et dans ce cas je risque l’hémorragie interne et donc d’y rester !

Je vais donc devoir pour mon second accouchement, passer une fois de plus par un déclenchement médicalisé. Et une fois de plus je n’aurai pas de visites ! Puisque la dernière fois, il y a 7 ans, j’accouchais en Bretagne à 700km de mes proches.

Mes accouchements je ne suis pas prête de les oublier…

Mais bon, j’essai de relativiser car comme le dis Chéri :

Le plus important c’est qu’on soit tous ensemble, qu’on aille bien, qu’on ne soit pas contaminé. Et que la petite naisse en bonne santé.

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